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MessageWhen the sun has set, no candle can replace it - CLEXA écrit Mer 8 Nov - 18:42

When the sun has set, no candle can replace it - CLEXA
“Your voice has haunted every inch of my soul since the last time I heard it…my world had been so dark, void of sound and then I heard you sing again—and it exploded. Everything came crashing down on me that I’d been holding in, and then I was just a mess. But I wasn’t suffering in silence anymore. I was suffering from the impenetrable sound of your voice on repeat in my head.” ― Cassandra Giovanni, Finding Perfection

Comme tous les matins, Lexa s’est levée à l’aube, pour courir. Cette habitude, elle l’avait déjà à Polis, et elle ne l’a pas perdue, à Hidden Springs. En cours de route, toutefois, elle a perdue bien des choses, dont une partie d’elle, en un sens, au travers de ses souvenirs de qui elle était, de qui elle est en réalité, et de l’identité de la blonde qui a su voler son cœur. Cette mystérieuse blonde, qui hante désormais les songes de la brune, même quand Lexa est dans les bras de celui qui est, pour cette vie du moins, son petit-ami. Une fois n’est pas coutume, par ailleurs, c’est en rêvant de l’inconnue, que Lexa s’est réveillée, ce matin. Ne supportant pas les ronflements de son petit-ami, pas plus qu’elle ne supportait le fait qu’il ait tenté – une fois réveillé – d’initier un moment de tendresse entre eux, la jeune femme avait choisi d’aller courir. Un réflexe qui n’avait pas étonné l’étudiant, bien qu’il n’ait pas caché sa déception. Lexa, désormais seule, se sent vraiment libre, un peu plus, à chacune des foulées qu’elle fait. Elle ne l’avouera jamais, mais elle se sent toujours mieux, quand elle n’est pas avec lui. S’il n’y avait pas la pression parentale, et la pression de son entourage amicale, Lexa sait qu’elle serait célibataire. Nul n’a su trouver grâce à ses yeux, jusqu’à présent, pas plus que quelqu’un n’a réussi à éveiller un quelconque sentiment de sa part.

La jeune femme ne court jamais au même endroit, aimant à changer de lieu, en fonction de son humeur du moment. Une seule constance : son baladeur, qui ponctue sa course. Et, bien entendu, le jogging de Lexa se fait en dehors de la ville. Lexa n’aime pas vraiment la ville, il faut le dire, même si elle y vit et reconnaît que ça a ses avantages. Lexa, comme la Heda qu’elle était autrefois, affectionne tout particulièrement la nature. D’où son choix d’études.

Quand Lexa court, elle occulte presque tout. En général, du moins. Car là, la teneur du rêve avec lequel elle s’est éveillée ne veut pas la laisser tranquille. Et pourtant, il ne s’agit de pas grand-chose, dans le fond. Hormis d’une confrontation, sous ce qui semblait être une tente, entre Lexa et la blonde mystérieuse, à l’issue de laquelle Lexa a finalement déclaré – grosso modo du moins - qu’elle n’avait pas laissé tout le monde brûlé, et surtout pas la blonde. Ses quelques paroles ne cessent de tourner en boucle dans l’esprit de la brune, tout comme le flot d’émotions qu’elle éprouvait à ce moment-là. Et par-dessus tout, l’envie qu’elle avait pu ressentir d’écraser ses lèvres contre celles de la blonde, mais la crainte de céder à cette tentation.

Celle qui a été Heda dans sa précédente vie ne fait pas attention à où ses pas la mène. Elle ne voit pas vraiment le lac autour duquel elle court. Dommage, elle apprécierait la vue du soleil qui se lève, et teinte de magnifiques couleurs l’étendue d’eau. Il n’y a bien que quand elle percute quelqu’un qu’elle revient à elle. « Pardon ! », déclare-t-elle, tout en retirant ses écouteurs de ses oreilles. Ce faisant, son regard se pose enfin sur la personne qu’elle vient de bousculer, afin de voir si tout va bien. D’ailleurs, la question, elle la pose : « Vous allez… », avant de s’interrompre, ses mots bloqués dans sa gorge, sous la surprise. Et pour cause : la blonde qui lui fait face ressemble à s’y méprendre à celle qu’elle voit régulièrement dans ses songes. Lexa en est persuadée : c’est elle. Mais elle ne s’explique pas la situation. Comment peut-elle rêver d’une personne qu’elle n’a jamais vu ? Secouant la tête, Lexa tâche de se ressaisir. Elle déteste être prise au dépourvu. Encore une chose qui n’a pas changée. Et c’est donc encore bien intriguée, même si elle le cache, qu’elle termine son interrogation : « bien ? ». Pourtant, malgré ses efforts, elle ne peut détourner le regard de l'inconnue, pas plus de quelques secondes, du moins. Comme si la Heda subsistant en elle, se refusait à perdre la fille du Ciel des yeux, par crainte de ne plus jamais la revoir. La fille normale que Lexa pense être se sait juste troublée par la blonde, comme elle n'a jamais été troublée par personne, de toute sa - fausse - vie.

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MessageWhen the sun has set, no candle can replace it - CLEXA écrit Jeu 9 Nov - 21:50
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Feat. Clexa
Je n’ai jamais été aussi matinal qu’aujourd’hui. Je me demande bien d’ailleurs ce qui m’a poussé à me lever si tôt. Je n’ai rien à faire, rien qui ne soit urgent en tout cas. Je ferais mieux de me recoucher et d’en profiter pour dormir. J’en ai bien besoin. La nuit a été mouvementée, j’ai eu du mal à trouver le sommeil. C’est comme si mon esprit était tourmenté part quelque chose dont j’ignore la provenance. Autant dire que j’ai mis du temps à m’endormir, alors pourquoi vouloir à tout pris me lever lorsque les rayons du soleil se font entrevoir par la fenêtre de ma chambre ? Inconsciemment, je savais que je devais me lever maintenant, comme si quelque chose d’important m’attends aujourd’hui alors que je sais bien que non. Allez donc vous recouchez lorsque vous êtes réveillée, c’est mission impossible. Je crois bien qu’un peu d’air frais ne me fera pas de mal. L’extérieur de la ville regorge d'endroit naturel à visiter. La dernière fois, lorsque j’ai rencontré cette mystérieuse femme tombée d’un arbre, je me balader en forêt. Au plutôt, je réfléchissais au pied du dit arbre. Mais aujourd’hui j’ai envie d’aller voir les alentours.

J’emporte quelques affaires avec moi, parce que cela peut toujours être utile. Ce sont uniquement des vêtements assez chauds, le soleil n'est pas encore lever et il fait tout de même frisquet. De plus, je ne sais pas quel temps il va faire aujourd’hui. Il peut très bien faire beau comme pleuvoir ou que sais-je. C’est bien une des choses que je déteste. Pourquoi la température ne peut pas rester stable ? Ce serait bien plus pratique pour tout le monde, non ? Je crois qu’il y a un lac pas très loin de la forêt. La première fois que j’en ai vu un c’est lorsque je suis arrivée sur terre. Nous étions une petite équipe parmi laquelle se trouvait Octavia. Elle est allée dans le lac pour se baigner et s’est fait attaquer. Si Jasper n’avait pas été là pour la sauver, qui sait ce qui lui serait arrivé ? Il est fort probable qu’elle ne serait pas de ce monde, comme tout ceux qui nous ont quittés. Mon père, Wells, Atom, Finn, Lexa… Certaines ont été dures à accepter que d’autres, il faut bien le reconnaître. Aujourd’hui, j’ai encore beaucoup de mal à accepter que Lexa ne reviendra jamais. Moi qui la croyais plus forte que cela... pourquoi a-t-elle refusé de se battre, pour rester à mes côtés ? Quand on y pense bien, je n’ai jamais pu lui dire ce que je ressentais réellement pour elle et maintenant je ne pourrai plus jamais le lui dire.

Le lac est là, justement devant moi, juste sous mes yeux. Son eau est presque aussi bleue que mes yeux d’ailleurs. La lumière du soleil qui se lève réflète sur l'eau, lui donne une couleur qui n'a rien de naturel. Sur l’instant, je ne fais pas vraiment attention à ce qu’il se passe autour de moi. Le fait est que je me pensais seule sur les lieux, parce qu’il fait encore tôt et que personne ne serait assez fou pour se rendre de sitôt à l’extérieur de la ville. À l'heure qu'il est, la plupart des gens sont encore en train de dormir ou se prépare sûrement à débuter leur journée, peu importe ce qu’ils ont prévu de faire. Ce ne sont pas mes affaires.

« Tout va bien »

Je vais bien, il me faut plus qu’une simple bousculade pour me faire perdre pied. Mais la situation à laquelle je fais face me trouble beaucoup, elle me semble si… irréelle. Imaginer un peu ma surprise lorsque mon regard croise celui d’une brunette aux beaux yeux verts.

« Lexa … ? »

Comment peut-elle être là, devant moi ? Elle est … morte. J’étais là lorsque ça s’est passée. Titus et moi étions en train de discuter ou plutôt je devrais dire qu’il avait clairement l’intention de me tuer. Lexa est arrivée et s’est pris la balle perdue. Je me souviens de notre dernière conversation, de ses derniers mots, de notre dernier échange . D’ailleurs, est-ce qu’elle est vraiment là ou est-ce que c’est moi qui m’imagine qu’elle est là ? Je sais mieux que quiconque que c’est ce que j’aimerais.,  qu’elle soit là avec moi, mais c’est impossible. Que suis-je censée faire face à une telle situation ? J'aimerais dire autre chose que son prénom, mais les mots restent bloqués au fond de ma gorge.
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MessageWhen the sun has set, no candle can replace it - CLEXA écrit Ven 10 Nov - 21:26

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La réponse de la blonde sur son état suite à la bousculade, la brune ne l’entend pas réellement. Elle se trouve perdue. Où ? Elle l’ignore. Dans une réalité obscure, et surtout, dans un état de trouble indéniable. Cette voix, elle a l’impression de la connaître, alors qu’elle ne l’a jamais entendu, ni en rêve, ni en vrai. Ou si elle l’a entendue en rêves, elle ne s’en souvient pas. Son étonnement se fait plus intense, au point de la sortir de l’étrange léthargie dans laquelle elle est plongée, quand l’inconnue la désigne par son surnom. Les sourcils de la brune se froncent : se connaissent-elles ? « On se connaît ? ». La question tombe, enfin. La stupéfaction est présente dans les mots de celle qui fut Heda. Le regret, également, de ne pouvoir trouver qui est la jeune femme qui lui fait face, alors qu’elle sent qu’elles se connaissent. De plus, la blonde parait vraiment étonnée de la croiser, et vraiment la connaître. Mais d’où, par contre, elle ne saurait dire, Lexa. Elle aimerait dire que la blonde se trompe, mais les gens qui ne la connaissent pas vraiment l’appellent par son prénom, pas son surnom. A moins que l’inconnue n’ait entendu une personne de l’entourage de Lexa l’appeler ainsi. Peut-être suivent-elles des cours ensembles ? C’est la seule solution possible, pour Lexa. Les amphi sont plutôt plein, durant les cours, elle ne connaît donc pas tous ses camarades de classe. Voici ce à quoi elle pense, tout en refaisant sa queue de cheval, ne supportant pas de sentir de multiples mèches s’en échapper et voleter autour d’elle. Quand la jeune femme reprend la parole, ça n’est pas pour évoquer son hypothèse, mais plutôt pour évoquer un autre sujet, qui la préoccupe : « Vous n’avez pas l’air d’aller bien, vous savez. », dit-elle, inquiète. Il suffit d’observer la blonde (et Lexa le fait, plus qu’elle ne le devrait, elle le sait, mais ses yeux restent figé sur elle !), pour le voir. C’est par inquiétude que la main de la jeune femme se tend vers son interlocutrice, pour se poser sur son bras, afin d’être prête, si jamais celle-ci fait un malaise. Sauf que c’est elle, qui se retrouve à deux doigts de faire un malaise. Rien que par ce simple contact, qui déclenche un fort frisson chez elle. C'est bien la 1ère fois de sa vie qu'elle ressent cela, face à une autre femme. Et ça lui fait perdre pied, chose qu'elle n'aime pas du tout.

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MessageWhen the sun has set, no candle can replace it - CLEXA écrit Mar 14 Nov - 14:37
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Feat. Clexa
La situation est pour le moins étrange. Elle ne me reconnaît donc pas ? Comment est-ce possible ? Est-ce dû à un choc depuis qu’elle est sortie miraculeuse du monde des morts ? Parce que oui, c’est presque comme un miracle de la voir en vie. Est-ce qu’elle est devenue amnésique depuis ? Est-ce que c’est à cause d’autre chose ? À vrai dire, il y aurait tellement de solution possible et je ne prétends pas toutes les connaître non plus, bien que je la médecine soit mon rayon et que je me débrouille plutôt bien dans ce domaine. Oh oui, on se connaît toutes les deux. Nous avons vécu beaucoup de choses en très peu de temps. Malheureusement, celui-ci ne m’a pas permis de lui dire combien je tiens réellement à elle, combien elle est important pour moi et à quel point je l’aime. Il faut dire que j’étais plutôt en colère contre elle peu de temps avant notre moment privé, qui a d’ailleurs eu lieu très peu de temps avant sa mort. Elle attend une réponse de ma part, ce serait peut-être bien que je  lui dise que nous nous connaissons.

« On se connaît, oui. Tu ne me reconnais pas ? C’est moi, Clarke. »

Moi-même je ne suis pas très sûr d’aller bien. Je suis encore surprise de la voir face à moi, bel et bien en vie. C’est un phénomène que je ne m’explique pas. Et si elle ne se souvient vraiment pas de moi, alors elle ne risque pas d’en savoir davantage que moi à ce sujet, malheureusement. Sur le coup, je ne sais pas quoi dire ou plutôt comment lui dire les choses. Je ne me vois pas lui dire de but en blanc qu’elle était morte la dernière fois que je l’ai vu.

« Je… comment est-ce que... est-ce que tu sais comment tu es arrivée ici ? Ça va aller, enfin je crois. Ne t’inquiète pas pour moi. Tu es encore plus belle avec tes cheveux détachés, tu sais. »

J’aimerais que ce soit vrai, que j’irai bien. Mais la voir là, face à moi et vivante me prend de court, je dirais même que cela me prends par surprise d’autant plus que je n’y comprends rien. Je sens sa main sur mon bras. Cette sensation, ce contact entre nous… comment pourrais-je l’oublier ? Oublier. Lexa depuis qu’elle est morte a été difficile pour moi, je n’y suis jamais parvenue en fait. Au final, c’est moi qui finis par la rattraper en voyant que c’est elle qui risque de tomber dans les pommes.

« Ça va aller, je suis là. Je te tiens. Tu n’as pas l’air d’aller mieux que moi. »
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MessageWhen the sun has set, no candle can replace it - CLEXA écrit Ven 17 Nov - 0:20

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Elle ressent presque de la culpabilité, la brune, de ne pas reconnaître la blonde. Celle-ci semble tellement bouleversée de la voir, qu’il est indéniable qu’elle est attachée à la personne qu’elle croit voir en Lexa. Un soupçon d’envie traverse l’esprit de l’étudiante, elle qui aimerait tant qu’on tienne à elle autant que ça, pour être dans un tel état, en voyant quelqu’un qui lui ressemble. Son cœur s’agite, étrangement, en entendant le prénom de l’inconnue. Ca éveille des lointains souvenirs, en elle, un étrange mélodie, qui a des teintes de la propre voix de Lexa, murmurant ce prénom, dans ce qui semble être une autre langue : « Klark. ». Les sourcils de Lexa se froncent, alors que l’écho de sa propre voix ne retentit que dans son crâne.

Un peu perdue, Lexa écoute pourtant les propos de la fameuse Clarke, étouffant ainsi les éventuels souvenirs qui pourraient tenter de réapparaître, et qu’elle interpréterait comme une simple preuve qu’elle manque de sommeil. Ses sourcils se froncent sous l’interrogation de la blonde. « Ca fait 9 ans que je vis ici. Je cours régulièrement autour de ce lac. », c’est en se méprenant sur la question, qu’elle finit par lui répondre, même si elle s’interrompt dans sa phrase, alors qu’elle « entend » enfin ce que la blonde a ajouté, avant que Lexa ne réponde à sa question. Si on observe Lexa attentivement, on peut même apercevoir de légères rougeurs teinter ses joues, bien que ça soit relativement discret. Elle ne s’attendait pas à une telle chose. Pas plus qu’elle n’escomptait en être troublée, encore moins provenant d’une autre femme, qu’elle vient à peine de rencontrer. D’aussi loin qu’elle s’en souvienne, jamais un compliment qu’elle a pu recevoir, pas même ceux provenant de Finn, ne l’ont troublée de la sorte ! C’est sans doute tout ça qui la fait chanceler.

De nouveau, le cœur de la jeune femme s’agite, lorsque Clarke la rattrape. Gênée, et n’aimant pas ça, Lexa se dégage de l’emprise, pourtant amicale et tendre, de la blonde. « Ca va, merci… ». Elle pousse un profond soupir, tout en se dirigeant vers la table de pique-nique, à quelques pas seulement de là. Ce faisant, elle veille à ce que la blonde ne soit pas loin, ne souhaitant pas mettre un terme à cette entrevue, même si elle est bizarre. « Vous devez faire erreurs. », dit-elle, en s’asseyant sur la table, posant ses pieds sur le banc. « Me confondre avec quelqu’un d’autre. ». Elle en est persuadée, à tel point qu’elle avance la seule explication possible à ses yeux : « J’ai un visage plutôt commun ! », ce qui n'est pas le cas de la blonde, ne peut s'empêcher de penser l'étudiante. Elle sait que ça n’est pas ça, étant donné que Clarke sait comment elle s’appelle. Sans oublier qu’elle aimerait, inconsciemment du moins, être en mesure d’attirer de tels regards sur elle, de la part de Clarke, comme ceux qu’elle ne cesse de lui lancer, depuis tout à l’heure.

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MessageWhen the sun has set, no candle can replace it - CLEXA écrit Lun 20 Nov - 19:31
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Vraiment bizarre comme situation. Ça, je ne vous le fais pas dire. Comment peut-elle être persuadé ou même pensé vivre ici depuis 9 ans, alors qu'en réalité elle vient de mon monde, alors qu'elle a vécu à Polis depuis de nombreuses années ? C'est quelque chose que je ne m'explique pas. Mais comment le lui faire comprendre ? Bien sûr, il serait très simple de lui dire qu'elle est morte, qu'elle s'est même sacrifiée pour me permettre de vaincre d'I.A, mais dans le fond... c'est aussi très compliqué. Si Lexa n'a vraiment plus aucun souvenir de sa propre vie, alors il ne vaut mieux pas la brusquer en disant les choses noires sur blanc. Et d'une certaine manière, cela la préserve les blessures. Oh... des blessures, j'en ai beaucoup et la plupart d'entre elles ne se voient pas aux premiers coups d’œil, car elles ne sont tout simplement pas physiques. Mais là, on parle des blessures que Lexa pourrait avoir en apprenant la nouvelle. Cependant, je ne compte pas non plus lui mentir.

« Non. C'est impossible... parce qu'ont été ensemble, récemment, avant que tu... avant que tu ne partes. »

Avant qu'elle ne meure, oui. Et par ensemble, je n'entends pas simplement ensemble ensemble, mais ensemble dans la même pièce, dans un moment assez privée. Sur le moment, je la vis devenir rouge comme la tomate, mais je pensais entièrement ce que je viens de lui dire. Même si Lexa prétendait aller bien, je sais que non. Je connais ce visage. Dur et fermé, qui ne laisse généralement place qu'a une seule personne : la grande commandante, Heda. Ce visage qui efface Lexa. Oui, je connais bien Lexa. À vrai dire, je la connais autant qu'elle le connaît. Voilà pourquoi je suis si certaine de ne pas me tromper de personne.

« Ne te forces pas à prétendre le contraire, pas avec moi. Je te connais très bien. »

La voir là, la voir ainsi devant moi, sans aucun souvenir de sa vie, de notre monde, de moi... de nous... c'est comme la perdre, à nouveau. Passer à travers risque d'être compliqué. Oublier Finn n'a finalement pas été compliquer, mais l'oublier elle, c'est impossible. Je les ai aimées toutes les deux. Même si Lexa a pu me faire autant de mal, voir peut même plus que Finn n'a pu m'en faire, je ne peux pas l'oublier. J'ai eu ma période où je l'ai détestée pour le Mont Weather, mais je l'aime beaucoup trop pour lui en vouloir plus longtemps ou pour l'effacer de ma mémoire, de mon cœur. Je la vois s'asseoir et la suit des yeux. Et voilà qu'elle me dit que je fais erreur sur la personne.

« Personne n'a d'aussi beaux yeux verts que toi Lexa. »

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MessageWhen the sun has set, no candle can replace it - CLEXA écrit Dim 10 Déc - 16:31

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Elle est perdue, la brune, elle n’aime pas ça. Clarke prétend la connaître, et, pour être honnête, la brune a la même impression, aux tréfonds de son âme. Pourtant, elle en mettrait sa main à couper, elle ne l’a jamais vu, la blonde. Une petite voix au fond d’elle lui susurre en effet que si tel était le cas, elle s’en souviendrait, qu’elle n’aurait pas pu oublier une telle rencontre. Et cette pensée contribue à la perturber, l’étudiante, plus qu’elle ne saurait le dire. Elle ne joue donc pas la tristesse, quand elle doit démentir Clarke : « Ca n’est pas possible. Je n’ai pas quitté la ville depuis un moment : j’ai des examens à réviser ! » Et Lexa est une élève studieuse, qui se donne les moyens de réussir, car elle le veut, son diplôme. On leur reproche souvent de privilégier ses études au détriment du reste, Finn surtout, lui fait ce reproche. Mais étrangement, le brun est bien loin des pensées de la jeune femme, quand Clarke prétend très bien la connaître. De nouveau, son cœur s’agite, comme s’il tentait de s’éveiller, de la réveiller aussi, par la même occasion. Un léger sourire en coin apparaît, montrant Heda, du moins, Lexa, telle qu’elle aurait pu sourire, face à une Clarke, bien décidée à lui faire comprendre à quel point elle sait lire en elle. Vague sursaut d’une mémoire entachée, car pour le reste, elle est plutôt fidèle à l’étudiante qu’elle croit être. L’étudiante qui se sent perdue. Plus encore avec le mot que lance Clarke, sur ses yeux. « C’est gentil. », dit-elle, gênée, gênée comme Lexa aurait pu l’être, si, dans le monde d’où elle vient, elle n’aurait pas eu tant de responsabilités sur les épaules. « Je… ouais, faut que je rentre… Mon petit… Finn va se demander où je suis…. », finit-elle par déclarer, après avoir réalisé qu’elle était resté sans voix, à l’issu du compliment de Clarke. Clarke, dont elle ne parvenait à détacher ses yeux, depuis lors. Clarke qui, pour elle ignore quelle raison, la trouble grandement. Et pourtant, bien qu’elle soit persuadée de ne pas la connaître, elle se sent bien, en sa présence, comme si elle avait enfin trouvé une partie d’elle, qu’elle ignorait avoir perdue. C’est sans doute pour ça qu’elle s’est reprise, avant de désigner Finn comme son petit-ami.

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MessageWhen the sun has set, no candle can replace it - CLEXA écrit Mer 7 Fév - 19:42
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Lexa avait bel et bien perdue la mémoire et c'est douloureux de la voir ainsi. C'est forcément un effet indésirable suite à sa morte. Je ne vois pas d'autre explication en tout cas. Cependant, quant à savoir si c'était irréversible ou non, c'est une très bonne question. Avant aujourd'hui, je ne savais pas qu'il était possible de s'imaginer vivre une toute autre vie, sans avoir conscience que tout ce que l'on pense savoir est faut. Ce n'est pas la Lexa que je connais, et très franchement... je ne sais pas quoi faire pour l'aider à ce souvenir de la vérité. La seule et l'unique. Alors je la laisse dire, ne sachant pas quoi lui répondre. Je ne pouvais que remarquer qu'elle se sentait gêné par mon compliment, qui pourtant n'est que la stricte vérité. Pour quelle raison ? Une fois de plus, je l'ignore. Je lui souris alors simplement, jusqu'à ce qu'elle prononce un nom qui ne m'est pas inconnu. Finn. De toute mon existence, je ne connais qu'un seul Finn. Finn Collins et moi sommes sortis ensemble, durant un cors lapse de temps. L'oublier à finalement était plus "facile" que je n'aurais pu le croire. Plus facile qu'oublier Lexa en tout cas. Cette dernière fait clairement partie de ceux que je ne peux pas oublier, morte ou vivante.

« Finn... »


Oui, Finn. Je me demande bien pourquoi Finn l'attendrait. J'ignore bien quel est leur relation dans la vie que croit vivre Lexa depuis toujours. Elle allait s'en aller et je n'étais pas sûr de la revoir un jour. A cette pensée, j'ai l'impression que mon cœur s'écrase à l'intérieur. Peut-être que je devrais lui dire... Peut-être que pourrait l'aider à ce souvenir de sa vraie vie, à ce souvenir de moi, de nous...

« Lexa, attends ! Il faut que je te dise quelques choses, avant que tu ne partes... »

Il est clair que je ne voulais pas la laisser partir. Elle était déjà partie deux fois et c'était deux fois de trop... Lorsque je l'ai revu pour la première fois après sa mort, dans la Cité de la Lumière, je ne voulais pas non plus la laisser partir. Et pourtant, j'ai dû. Seulement cette fois.. est-ce que ça ne pourrait pas être différent ?
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MessageWhen the sun has set, no candle can replace it - CLEXA écrit Mer 21 Fév - 16:45

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La brune veut s'enfuir, elle détourne le regard après avoir parlé de Finn. C'est étrange, elle n'arrive pas à affronter le regard bleu qui lui fait face, comme si elle se sentait coupable. Coupable de quoi ? Elle ne doit rien à la blonde, elle n'est qu'une inconnue pour elle. Pourtant, elle n'a pas été capable de dire ce qu'était Finn pour elle, et elle ne comprend pas ce qui a fait ça. Alors que Clarke l'interpelle une fois de plus, la brune s'arrête, après avoir fait quelques pas pour partir. Se figeant, elle ne se tourne pas pour autant, ne parvenait à faire face à la jeune femme. « Fais vite, dans ce cas. » Et malgré tout, sa voix semble bien peu pressée de laisser Clarke. Encore un truc que l'étudiante ne comprend pas.

C'est en poussant un soupir, qu'elle se tourne, pour faire face à la mystérieuse jolie blonde. Croisant les bras sur son torse, penchant la tête sur le côté, elle souffle un léger : « Je t'écoute. », qui n'est pas sans rappeler le ton qu'elle pouvait prendre, à Polis, uniquement quand elle faisait face à la blonde qui avait réussi à faire de nouveau battre son coeur. Contrairement à ce que Lexa prétend, elle est bien concentrée sur son interlocutrice. Trop, à son goût. Et elle s'en veut, vraiment, d'être ainsi, occupée à se préoccuper de ce que peut penser une inconnue d'elle, alors que son petit-ami l'attend. C'est d'ailleurs bien la 1ère fois de sa vie qu'elle n'est pas pressée d'aller le retrouver.

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MessageWhen the sun has set, no candle can replace it - CLEXA écrit Dim 4 Mar - 16:48
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Feat. Clexa
Je ne veux pas le faire. Enfin, je devrais plutôt dire que je ne veux pas la blesser avec mes paroles, mais si c'est le seul moyen pour lui faire comprendre... alors je dois lui dire. Comment je suis supposé le faire ? Je n'en ai aucune idée, mais maintenant que j'ai commencé... il va bien falloir que je termine. Lexa semble presser. Peut-être presser de rejoindre Finn et je ne comprends pas pourquoi d'ailleurs. Ou peut-être que c'était juste une excuse pour ne pas me regarder plus longtemps. Je reconnais bien là cette expression sur son visage. C'est sûr et certain, je ne me trompe pas de personne. Trop d’éléments coïncide pour qu'elle ne soit pas Lexa. Je me souviens très bien de son visage, de ses expressions. Oublier la femme que j'aime est difficile, voilà pourquoi je suis absolument sûr de ce que je dis à son sujet.

« Je sais que c'est sûrement dur à entendre et je ne veux pas te blesser, ce n'est pas mon intention, mais il faut que tu saches que tu es mortes. »

Voilà, c'est dit. Il ne reste plus qu'à attendre sa réaction maintenant. Je dois bien avouer que ça me fait quand même un peu peur. Et si elle ne me croit pas ? Si ça ne sert à rien au final ?

« et Finn... si c'est bien celui auquel je pense alors, il l'est aussi. Enfin, vous êtes censé l'être. Est-ce que... vous êtes proche tout les deux ? »

Même si je n'aime pas cette idée et que je le trouve totalement absurde, parce que Lexa est en partie responsable de sa mort, je ne peux pas m'empêcher de me poser cette question. Sa réponse risque peut-être de me faire plus de mal qu'autre chose, d'autant plus si elle ne croit pas, mais au moins... j'aurai essayer... Après tout, qui ne tente rien n'a rien, n'est-ce pas ?
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MessageWhen the sun has set, no candle can replace it - CLEXA écrit Mar 6 Mar - 1:36

When the sun has set, no candle can replace it - CLEXA
“Your voice has haunted every inch of my soul since the last time I heard it…my world had been so dark, void of sound and then I heard you sing again—and it exploded. Everything came crashing down on me that I’d been holding in, and then I was just a mess. But I wasn’t suffering in silence anymore. I was suffering from the impenetrable sound of your voice on repeat in my head.” ― Cassandra Giovanni, Finding Perfection

L’attention de la brune est entièrement focalisée sur Clarke, qu’elle écoute religieusement, comme elle pourrait écouter un enseignant s’occupant d’un de ses cours fétiches. Encore quelques chose qui trouble la jeune femme, mais elle ne s’attarde pas sur cela. L’introduction de la blonde ne la met pas vraiment en confiance, et à raison : à l’écouter, Lexa serait morte. La surprise fait hausser les sourcils de la Greenwood, qui n’en croit pas un traître mot. Elle secoue d’emblée la tête, plus vigoureusement alors que Clarke prétend que Finn est mort également. « T’es complètement folle ! », lui lance-t-elle alors. Réaction des plus normales, vu ce qu’elle vient d’entendre. Persuadée qu’elle est tombée sur une cinglée, elle enchaîne : « Maintenant, tu m’excuseras, mais j’ai mon petit-ami à aller retrouver. Celui que tu prétends qu’il est mort ! ». Elle dit ça en lâchant un léger rire à la fin, levant même les yeux au ciel. « Et si Finn et moi sommes morts, tu l’es aussi, c’est ça ? Ou tu voyages dans le monde des morts ? ». Elle pousse un soupir, avant de tourner les talons.

Sans un regard en arrière, elle se met même à courir. Pour s’enfuir de cette blonde qui, désormais, lui fait peur. Elle lui fait peur car, pour une raison qui échappe à Lexa, elle aimerait rester avec elle. Au lieu de ça, Lexa court. Pas loin, ni bien longtemps. Une douleur s’installe en elle, et ça n’est même pas un point de côté : bien trop tôt pour cela, et pas situé au bon endroit. Cette douleur prend racine à l’endroit même où, Lexa l’ignore, ne s’en souvient pas : on lui a tiré dessus. Ca lui coupe le souffle, ce sentiment qu’on lui tire dessus, alors que sa raison sait qu’il n’en est rien, il s’agit là juste d’un souvenir qui tente de revenir à son esprit, de manière bien trop brutale. Sous la douleur, elle lâche un léger gémissement, tandis qu’elle s’appuie contre un arbre, non loin d’elle. Une main sur l’arbre, l’autre sur son torse, comprimant une plaie qui n’est que mentale. Mais si son esprit tente de lui ramener qui elle est, il ne le fait pas complètement, ne charriant pas d’autres souvenirs, plus parlants pour la brune. Hormis cette douleur, qui la force à finir assise contre le tronc de cet arbre.


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